Valérie Di Lorenzo, porte-parole des citoyens !
Temps de lecture : 5 minutes

Tu as décidé de lancer en politique. Qu’est-ce qui t’a donné envie de franchir le pas ?

Dans mon métier de photographe, je rencontre beaucoup de gens. Au fil des ans, j’ai créé des liens forts avec eux. Beaucoup sont devenus des amis. Mon studio photo est un lieu convivial où on parle de tout et souvent, des défis du quotidien. J’ai toujours eu envie de les aider, de porter leur voix là où les choses peuvent vraiment changer. Quand j’ai rencontré Eric Goffart, ça m’a redonné foi en la politique. Il est proche des gens, il écoute et essaie vraiment de les aider. C’est quelque chose que je ne retrouvais pas chez tous les politiques et ça m’a convaincue de franchir le pas.

Qu’est-ce qui t’a particulièrement attirée chez les Engagés ?

J’ai réalisé en lisant leur programme à quel point les idées des Engagés sont en phase avec les préoccupations des citoyens. Aux Engagés, il n’y a pas cette barrière qu’on retrouve parfois entre les élus et les citoyens. Ils sont sincères, à l’écoute et il y a une belle ambiance. C’est vraiment un groupe de personnes authentiques, sans calcul. Ils prennent le temps de répondre aux demandes des gens et de suivre les dossiers. C’est ce qui m’a touchée et redonné confiance en la politique.

« L’espoir de changer les choses »

Comment envisages-tu de porter la voix des gens si tu es élue ?

Dans mon boulot, j’entends tellement de situations qui me touchent, des histoires qui me brisent le cœur parfois. Si je peux aider, je le fais déjà à mon échelle. Mais en politique, j’aurai l’opportunité d’agir plus concrètement. Je veux être leur porte-parole même si je sais qu’on ne peut pas tout changer d’un coup. Ce qui compte pour moi, c’est rester vraie, sincère et sans arrière-pensées pour apporter des solutions à ceux qui en ont besoin.

Quelles sont les valeurs qui te guident dans ton engagement ?

Pour moi, c’est l’honnêteté, la sincérité et surtout la simplicité. J’ai toujours fonctionné comme ça, dans la vie comme dans mon métier. Je n’attends rien en retour quand je m’engage pour les autres. La relation humaine est ce qu’il y a de plus important. C’est ce qui m’a amenée là où je suis aujourd’hui et c’est ce que je veux défendre en politique aussi.

« Mieux faire connaître les commerçants pour redynamiser le commerce »

Quelles sont les priorités sur lesquelles tu aimerais travailler ?

J’ai plusieurs priorités qui me tiennent vraiment à cœur !
Le commerce local et les jeunes entrepreneurs. Je suis commerçante depuis plus de 15 ans donc je connais bien les galères des indépendants. Beaucoup ont du mal à joindre les deux bouts, surtout au début mais pas seulement. Je propose qu’on donne gratuitement accès aux marchés locaux aux jeunes commerçants pour qu’ils puissent se faire connaître. Ça pourrait les aider à lancer leur activité.
Les stages pour enfants. Trop de parents ont des difficultés pour faire garder leurs enfants pendant les congés scolaires. Les stages sont souvent hors de prix. Je voudrais qu’on puisse proposer plus de solutions de garde d’enfants accessibles et abordables.

Le bien-être animal. Ça me touche énormément ! Je compte échanger directement avec les responsables des refuges pour mieux comprendre leurs besoins et les actions concrètes qui pourraient les aider. Je pense qu’il est crucial de mieux encadrer la reproduction animale avec une réglementation plus stricte y compris pour les éleveurs occasionnels. Cela permettrait de limiter la reproduction non contrôlée qui conduit à des élevages intensifs. Il faut aussi être plus sévère avec ceux qui maltraitent les animaux. C’est un sujet qui me tient à cœur depuis longtemps.
Les ASBL banques alimentaires. J’aimerais mettre en place un système local de partenariat entre les commerces et les asbl banques alimentaires pour réduire les distances lors de la distribution et garantir que les produits vendus ne soient plus gaspillés.
La formation des jeunes. Il faut remotiver les jeunes, leur montrer la valeur du travail et leur proposer des formations qui correspondent à leurs passions. Trouver ce qui les anime pour leur donner un avenir, ça c’est essentiel !

« Photographe, de la passion au métier »

Tu peux nous en dire un peu plus sur toi et ton parcours ?

Bien sûr ! J’ai 42 ans, je suis photographe et maman de deux enfants, Noa et Elisa. Je suis fille unique, issue d’une famille ouvrière. Mon papa est arrivé en Belgique à l’âge de 5 ans, il était napolitain. Ma maman, elle, vient des Abruzzes. Mes deux grands-pères étaient mineurs. Lorsque mes parents travaillaient, je restais avec mes grands-parents. J’ai eu la chance de recevoir énormément d’amour de ma famille. Je vis avec mon compagnon, un homme formidable qui me soutient au quotidien et qui est bienveillant avec mes enfants et moi.

Valérie et sa maman
Valérie et sa maman

J’ai fait des études de secrétariat de direction mais la photographie a toujours été ma passion, depuis l’âge de 10 ans. Mes parents voulaient que j’aie « un vrai métier », alors j’ai d’abord bossé comme secrétaire. Puis, j’ai commencé à étudier la photo en parallèle de mon travail, à l’École industrielle de Marchienne. Petit à petit, ma passion est devenue mon métier. Aujourd’hui, j’ai mon propre studio, et c’est une fierté. J’ai fondé mon nouveau studio avec Kalo, mon compagnon, dans la maison de son enfance à la rue du Chaumonceau à Jumet.


Passer de la passion à en vivre vraiment, ça s’est passé comment pour toi ?

Ça n’a pas été facile, c’est sûr. J’ai persévéré même si je ne me rendais pas compte à quel point c’est dur d’être indépendant. J’ai commencé par faire des photos bénévoles pour des écoles de danse puis j’ai fait ma première expo en 2012. Ça m’a donné des opportunités et à force de travail, mon activité complémentaire est devenue mon métier principal. Aujourd’hui, je ne roule pas sur l’or mais je suis heureuse de voir mes clients revenir et partager les moments importants de leur vie. Pour moi, la photographie, c’est plus qu’un métier, c’est une façon d’accompagner les gens dans leurs joies et leurs peines. C’est vraiment une passion qui me nourrit au quotidien.


CV de Valérie Di Lorenzo
Photographe

  • Contact :
    70 Rue du Chaumonceau, 6040 Jumet
    0479/70 12 46
    info@valerielorenzo.be
  • 42 ans, en couple, maman de deux enfants

Formation

  • Graduat en Secrétariat de Direction
  • Photographie

Profession

  • Photographe

Loisirs

  • Moments de partage
  • Lecture
  • Cuisine (« surtout les pâtisseries ! »)

Qualités

  • Perfectionniste (« parfois c’est bien mais parfois ça met aussi la pression ! »)
  • Sincère, honnête, douce et gentille

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