Usage des écrans par les enfants : quel impact ?
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La mutuelle Partenamut a partagé une enquête le mois dernier dans le but de découvrir les impacts des écrans sur la santé mentale et physique de nos enfants. Les écrans sont omniprésents dans notre société et leur usage va du récréatif à la nécessité pour le travail. Pourtant, ils sont très souvent diabolisés principalement par des parents inquiets pour leurs enfants. En vue de cette enquête, la mutuelle a fait appel à trois experts pour analyser les résultats avec un œil objectif. Afin de dresser un véritable paysage de la réalité actuelle des familles, 2000 parents d’enfants âgés de 1 à 18 ans ont été interrogés.

L’étude a révélé qu’en moyenne chaque foyer dispose de 5 écrans ou appareils connectés. Les enfants qui ont entre 7 et 9 ans passent en moyenne 55 minutes par semaine sur des écrans, tandis que les 16-18 ans passent 5 heures par jour. Les parents d’adolescents ont remarqué des troubles du sommeil, de l’anxiété, parfois même des symptômes de « dépression ». De plus, pour 28% des foyers, l’utilisation d’appareils connectés, de consoles de jeux, etc., a un impact sur la vie familiale.

Cependant, il ne faut pas dramatiser ces chiffres. Trois experts vont, suite à l’enquête, analyser et donner des conseils faciles à mettre en place pour les parents d’enfants ayant des usages problématiques des écrans. Tout d’abord, une psychologue clinicienne nous dit qu’il est essentiel de tenir les bébés éloignés des écrans et de limiter sa propre utilisation en leur présence. « C’est justement à cet âge que les écrans privent les tout-petits d’expériences relationnelles, langagières, sensori-motrices essentielles à leur bon développement. »*

Une facilitatrice en parentalité numérique explique qu’il est judicieux de se demander si, dans certains cas, une surconsommation n’est pas une tentative d’échapper à une réalité difficile. « Souvent, on met l’accent sur la durée d’utilisation des écrans, mais la vraie préoccupation réside dans le contenu. Et heureusement, tout n’est pas mauvais dans l’usage des écrans ! »*. Il est important de collaborer avec l’enfant sur le contenu qu’il regarde, de l’encourager à exprimer ses préférences. Les parents doivent aussi montrer de l’intérêt pour ce contenu afin de libérer la parole et de démystifier l’utilisation des écrans. Cela pourra aussi créer des liens entre les parents et l’enfant.

Un docteur en psychologie et psychothérapeute indique que lorsque l’écran pose un problème, cela cache souvent un souci sous-jacent en amont. Il conseille donc aux parents de tout d’abord renouer le dialogue avec leur enfant et de s’intéresser à ce qu’il fait et à ce qu’il ressent. « Si le dialogue n’est pas ou plus possible, il faut s’orienter vers un·e psychologue qui pourra faciliter les échanges. Mais il faut en tout cas arrêter de diaboliser l’écran. »*

L’enquête conclut en affirmant qu’il est impossible de qualifier l’utilisation des écrans de « bonne » ou « mauvaise ». Mais qu’il s’agit principalement d’un bon équilibre et d’une compréhension entre les enfants et les parents. Les adultes doivent construire des bases solides pour une communication ouverte et constructive afin de guider les enfants dans cette ère du numérique.

Infos :

Enquête Partenamut

*Source 

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