Qu’est-ce qui vous a motivé à vous porter candidat ?
Une rencontre avec Eric Goffart au Colruyt de Gilly. Nous nous connaissons depuis 2012 puisque j’étais candidat comme lui sur la liste du cdH, dont les Engagés sont issus. En le voyant, je lui ai posé une question sur le programme des Engagés. Je déplorais que le folklore se perde dans mon quartier du Gros Fayt de Lodelinsart. Il m’a invité à une réunion. J’y suis allé, ça m’a convaincu de me lancer à nouveau.
Pourquoi Les Engagés ?
Les Engagés prolongent le cdH tout en étant différents. J’apprécie l’attitude de ses représentants. Ils sont à la fois fermes dans leurs propos et discrets. Ils mettent le doigt sur que ce qui ne va pas, proposent des solutions sans s’en vanter.
Aviez-vous un lien avec la politique, dans le sens le plus général du terme ?
J’ai eu deux types de liens. D’abord mon travail. Employé à l’ICDI, devenu Tibi, j’ai été détaché en 1996 au service de Lucien Cariat, un échevin socialiste de Charleroi – ils l’étaient tous, à cette époque !
J’officiais comme messager portant le courrier interne à la Ville ou externe. Au moment des « affaires de Charleroi », j’ai réintégré mon poste à l’ICDI avec la même fonction, plus celle de chauffeur pour la direction.
Ensuite, j’ai eu des responsabilités à la Carolorégienne devenue la Sambrienne en présidant le conseil consultatif des locataires et propriétaires.
Ce n’est donc pas votre première campagne. Quelles sont vos impressions depuis la présentation ?
La dynamique est plus marquée. La liste, en 2012 me paraissait avoir une mentalité plus âgée, sans doute parce que les plus jeunes étaient trop respectueux des anciens.
L’enthousiasme des candidats découle aussi de l’encadrement. Nous sommes bien entourés.
Que répondez-vous à un électeur potentiel que vous ne connaissez pas, qui vous demande de lui donner une ou plusieurs bonne(s) raison(s) de voter pour les Engagés et pour vous personnellement ?
Nous sommes à l’écoute, positifs et concrets.
Etes-vous membre d’une ou de plusieurs associations ?
Je suis entraîneur bénévole dans un club de boxe, le Team Nikos à Châtelet
Citez trois propositions pour améliorer le cadre de vie des Carolos :
Dans la Ville, vue dans son ensemble.
Je soutiens toutes les mesures qui rendent la Ville plus sécurisée, plus propre et plus inclusive.
A Lodelinsart où vous habitez.
Favoriser la renaissance d’activités et d’organisations qui rassemblent : une ducasse, une brocante.
Mon rêve serait de retrouver le folklore de Lodelinsart, quand il y avait des marcheurs.
Dans votre quartier de Gros Fayt.
Que les jeunes puissent disposer d’un endroit bien à eux. Ils se regroupent dehors sur la place Edmond Gilles près d’une petite supérette et l’effet de groupe peut mettre mal à l’aise les gens, qu’ils soient du quarter ou de passage.
Sur quels thèmes, souhaitez-vous travailler, en fonction de votre expérience, de vos coups de cœur… ?
– La sécurité.
– La propreté.
– Sur la base de ma formation, tout ce qui a trait à la rénovation de bâtiments. Je pense en particulier aux logements sociaux.
Que manque-t-il encore à Charleroi pour que notre Ville reçoive dans le guide Michelin la mention « Mérite un détour » (deux étoiles), voire « Vaut le voyage » ?
La réussite de grands projets.
J’en vois trois. Le premier, c’est la création d’un pôle universitaire qui va forcément créer de l’animation dans le centre de la ville.
Le deuxième, c’est le nouveau stade du Sporting qui sera construit à Marchienne, ce qui donnera une nouvelle dynamique à l’entrée Ouest de Charleroi. Le troisième, encore à l’état de projet, serait de consacrer un espace à des concerts, des spectacles. J’entends qu’il est question que ce soit sur le site de l’ancien Hôpital civil. Ce serait une bonne chose.